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Claude Troxler aime flirter avec le monde marin qu'il peuple ici de créatures étranges et crolatiques. Cette faune prolixe et facétieuse semble remonter des abysses, où grouille un monde aveugle et menaçant. L'auteur, qui a le sens du gag, utilise les astuces et les procédés de l'art brut.
Luis Porquet |
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Une Galerie de Talent
Paris Normandie |
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Dans cet aréopage de «liberté», Claude Troxier est un peu
décalé à travers ses «visions» un
peu psychédéliques et plus ou
moins rebelles face aux délires de
notre temps.
Affiches de Normandie |
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Prix de la recherche : Claude TROXLER, de Sotteville les Rouen;":
dont on ne prônera jamais assez la poésie incisive et originale,
surtout lorsqu'il représente le temps et ses symboles.
Art Culture France |
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Claude Troxler : opposition en peinture
ClaudeTroxler est un des artistes exposant à Déambul'art. Depuis plus de vingt ans, il
est entré dans le monde de la
peinture qu'il n'a plus quitté. Il
a su s'entourer d'amis et de
peintres qui l'ont convaincu de
ses capacités pour continuer.
Art diversifié
Ses peintures explosent de
dynamisme par les couleurs et
le souci du détail qu'elles rejettent, La dualité de son caractère
à la fois minutieux et abstrait,
passionné et anxieux, torturé et
enjoué, se reflète à travers ses
œuvres tout aussi surprenantes
par les contrastes qui y figurent.
Entre le rouge vif, surréaliste,
violent, et le jaune accrocheur
qui reviennent régulièrement à
travers ses œuvres, les couleurs
pastelles 'ne sont quant à elles
que rarement utilisées. Au niveau des formes, il oscille entre
courbes et parallélépipèdes. Il
joue avec les lignes longues et
fluides, le surréalisme, le flou,
ou les aplats et ce qui le caractérise le plus est la peinture en volume que l'on pourrait prendre
pour des sculptures. Mais il précise « Je ne suis pas sculpteur ».
Le caractère de ses œuvres est
lui aussi très irrégulier en passant par le lyrisme, la gaieté, la
nostalgie, l'humour ou la spontanéité,
Claude Tïoxier manie la diversité aussi à travers l'utilisation des formats de ses supports. Certains sont académiques, d'autres ne peuvent être disposés dans une pièce trop
exiguë. L'artiste joue avec tout
ce qu'il touche. C'est à se demander s'il accepterait que tous
les spectateurs aient un contact
tactile avec ses œuvres. L'aspect
mobile et ludique de ses travaux le laisse à penser. Du
moins, rien n'interdit de les toucher à condition que le contact
ne détruise pas l'intention de
l'artiste.
Matières variées
Ancien postimpressionniste,
Claude Troxierfait partie de l'école de l'atypisme (néologisme
utilisé par le peintre pour se caractériser), II dit même être reconnu par les gens à travers ses
œuvres. Néanmoins, l'art progresse et Claude Troxier ne
conçoit pas que son art n'évolue
pas pour changer.
Il aime à se surprendre en
Jouant avec les matières et à
surprendre ses spectateurs.
Aventurier, il est en perpétuelle
recherche. La toile est un support qu'il utilise peu, « Certains
plient leurs travaux. Mes œuvres
ne peuvent pas être pliées », En
effet, il suffit de regarder ses
travaux à la gare de l'Avenue
Verte pour comprendre qu'il ne
peut être catégorisé. Peintre un
peu sculpteur, touche-à-tout,
ses peintures exigent un soin
particulier pour les ranger. «Je
ne me conçois pas comme un
sculpteur puisque mes travaux
ne peuvent être observés de tous
côtés, il faut se placer en face. En
effet, j'utilise des matières comme le bois, support utilisé autrefois, l& liège ou le verre». Depuis
sa découverte de la peinture sur
verre, ses oeuvres se sont peu à peu complexifiées, Les outils se
sont diversifiés, « Une idée peut
venir d'un objet » Pour illustrer
ce propos, il montre son travail
sur la femme dont le point de
départ était un couvercle de
boîte à fromagerecyclé en poitrine féminine, II utilise aussi
des montres, circuits électriques, tissus, lumières...
Mais surtout, interpeller son
lecteur, tel est l'objectif premier
de Claude Troxier, Ce qu'il souhaite avant tout, c'est éviter
l'ennui en accrochant le regard
de son spectateur pour qu'il se nourrisse de ses découvertes
L.E.F, Le Réveil, juillet 2008 |
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Invité d'honneur cet automne,
l'artiste sottevillais Claude
Troxier. Depuis plus de vingt ans,
il crée, peint, assemble, bricole
parfois, avec un regard malicieux : « L'or du Rhin...le rêve
brisé » en est un exemple de
qualité.
André Ruellan, critique d'art, dit
de Claude : « à la fois dynamique, passionné et pourtant attentif, Claude Troxier est le digne
représentant de l'aventurier en
peinture féru d'idées... » Sur
place, l'artiste engage volontiers la conversation, demande ce que
l'on ressent devant un .tableau :
«je laisse aux gens le soin d'interpréter ce que j'ai voulu exprimer. Nous n'avons pas tous le
même regard sur les choses ». |
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Cl. TROXLER et l'audace affolante de sa création et de son évolution.
André Ruellan |
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Salon d'Automne d'Elbeuf 2008
Claude TROXLER fait partie de ces bricoleurs inspirés faisant flèche du moindre objet. A la frange de l'art brut, il assemble dans ses travaux des ingrédients hétéroclites qui font le bonheur des enfants, n'hésitant pas à se servir de l'électricité. Un timbre poste lumineux contenant un ballet de méduses et un hommage très personnel au temps qui passe donnent une idée de son univers fantasque.
Luis Porquet |
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Troxler, une suite
abstractisante de petits paysages dont
la matière atteint l’éclat
de l’émail.
Peyjac
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Claude Troxler infiniment expressif.
André Ruellan |
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Les paysages délirants
de Claude Troxler. |
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Troxler
traque le paysage réinventé
à travers le miroir d’un
quadriptyque qui raconte une nouvelle
naissance du monde
Roger Balavoine |
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Claude Troxler et
sa tourmente nous enveloppent : couleurs
vives et agressives, ciels jaunes, de
ses fresques symbolisent l’éclatement
: « Liberté, égalité,
fragilité, éclatement
» est une toile chargée de
symboles avec la statue de la Liberté,
un brasier, la couronne d’épines.
A.L. |
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Claude Troxler : la pureté de la
couleur, du geste et de la réflexion
face aux motifs. |
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Claude Troxler et son spectaculaire symbolisme.
André Ruellan, Affiches de Normandie |
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Un tableau ce n’est pas utile, mais
indispensable… |
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Claude TROXLER reçoit
le prix de « La Normandie »
Claude Troxler, dont la toile intitulée
« Mime au feu de la forge
» a reçu des mains de M.
Jean-Picard, directeur général,
le prix spécial décerné
par l’assurance « La Normandie
», sera donc le premier lauréat
de cette nouvelle récompense du
salon des artistes indépendants
normands. Le président du salon,
Jean Cotté, a vivement remercié
M. Picard de son initiative.
Roger Parment, adjoint au maire chargé
du patrimoine historique et de l’école
des Beaux-Arts, a félicité
le lauréat, soulignant qu’à
ses qualités plastiques son tableau
joingnait une recherche quasi mythologique
qui aurait enchanter Wagner.
Roger PARMENT
– Liberté dimanche, 28 juin
1987 |
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Aujourd’hui
5 décembre 1987. Ma visite pour
te voir. Surpris ! Non, je savais ou tu
t’engageais. Bravo pour ta persévérance
et ton choix personnel dans la peinture.
Dur, dur, dur… surtout dans ta ligne
mais je pense que tu vas y arriver, tu
as assez de mouëlle pour que ça
continue et ne dévie jamais.
Impression
de Lionel Ouine, Artiste peintre,
5 décembre 1987 |
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Claude Troxler en voilà, un original,
hardi et en progression éblouissante.
André
Ruellan, Affiche de Normandie |
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L’exposition
Claude Troxler, proposée par la
galerie du Bout du Quai, s’intitule
« nouveau regard ». Avec un
titre comme celui-là, l’amateur
pourrait s’attendre à voir
du neuf, de l’originalité
pure, de l’invention. C’est
presque ça. En fait, la plupart
des œuvres présentées
par Troxler s’inscrivent (et se
situent exactement dans la ligne voulue
par Georges Villy, l’animateur de
la Galerie) dans une mouvance contemporaine
d’art-conceptuel déjà
bien entamée et dans laquelle excellent
en merveilles moult et moult artistes
plasticiens.
… Alors ! A qui appartient ce regard
annoncé « nouveau
» ?
A l’artiste. A Troxler.
C’est son regard qu’il donne
à voir. Son regard sur l’art.
Ou plutôt ses regards. L’ancien
et le nouveau, avec entre les deux quelque
chose comme un coup de tête contre
la gêne imposée par la forme.
Quelque chose comme un coup de génie.
De son ancienne façon de voir,
de son ancienne manière de faire,
il reste des tableaux plats. Des paysages
souffrant de retenues. Un auto-portrait
étriqué. Des images malheureuses
de se vouloir rassurantes et de bonne
tenue.
Par contre, de son « nouveau regard,
Claude Troxler rend grâce à
nos yeux. Ses créations illimitent
les couleurs. Celles-ci deviennent matières,
épaisses, acérées,
mates ou transparentes ; et se répandent,
s’épandent, se dispersent
hors cadres. Les cadres eux-mêmes
jouant le rôle de complète
expression.
Troxler sculpte les images. Il les accouple
au verre éclaté des pare-brises,
au drap mou d’un drapeau blanc,
à l’infini lissitude d’une
bille…Il les charge d’un symbolisme
souvent trop lourd qui, même s’il
dénote d’intentions intéressantes,
peut rompre le charme, la magie, al poésie
qui vibre dans ses œuvres…
J.F.B.,
Les informations Dieppoise, 28 septembre
1992 |
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Un «
nouveau regard » admirer
… L’originalité puissante
de ce peintre rouennais, inconnu jusqu’à
présent à Dieppe, mérite
d’être signalée et
les amateurs de peinture moderne seront
surpris par la richesse des intentions
de Claude Troxler. Après avoir
frayé un temps les chemins du figuratif,
il s’est lancé dans des recherches
passionnantes sur les formats, les mélanges
de matériaux, les coloris. L’ensemble
de ses travaux dénote une profonde
joie de vivre, une allégresse presqu’enfantine
à explorer des voies nouvelles
avec un sens réel du spectaculaire.
D’une façon générale,
Claude Troxler aime à travailler
sur ses impressions, toujours très
fortes et on peut penser qu’il vise
à les transcrire avec un maximum
d’expressivité : ses toiles
réalisées après une
visite à Auvers-sur-Oise en témoignent
comme de son attachement à Vincent
Van Gogh. L’influence des expressionnistes
allemands se fait aussi sentir. Mais Troxler
pratique, selon les habitudes de l’art
moderne, le mélanges des genres
: la toile sur la cascade s’achève
dans les replis d’un tissu blanc
soyeux et les scintillements de centaines
de morceaux de verre. On le voit, l’humour
et la poésie président à
sa démarche créatrice qui
reste toujours lucide. Le verre filé,
les billes d’enfant sont serties
dans la matière même, noyées
dans la peinture comme s’ils naissaient.
Troxler tend à reprendre la symbolique
traditionnelle des éléments,
ce qui semble normal en raison de sa fascination
évidente pour la matière
dont il ne cesse de chanter la beauté.
De quoi rêver en couleur !
A.C.B.,
Paris Normandie, 17 septembre 1992 |
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Quant à Claude
Troxler, comment ne pas le remarquer,
comment ne pas applaudir à ce créateur
hardi, au décoratif brillant sous
un gestuel affirmé.
André
Ruellan, 17 décembre 1997,
12ème Salon d’Isneauville |
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Claude Troxler se montre toujours aussi
hardiement imaginatif et spirituel.
André
Ruellan, 9 décembre 2000,
Les affiches de Normandie |
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Couleurs vives et chantantes se cotoyent
Le peintre jongle avec les couleurs
Avec adresse la palette se colore
Une à une les couleurs s’assemblent
Deci-delà elles se mélangent
pour fleurir
Eclatantes elles se projettent hors du cadre
Telles des Feux les couleurs sont chatoyantes
Réalité ou imaginaire la toile
prend vie
Organise avec harmonie le tableau prend
forme
Xerès est une ville baroque, la peinture
peut l’être aussi
Lance dans ces aspirations le peintre crée
Emmène dans un tourbillon il fait
chanter les couleurs
Rouge vert jaune bleu dansent au gré
du pinceau Raoul
Michel DECAUDIN, Poème pour
l’artiste, 2004 |
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